On préfère en occident reconnaître et valoriser le super héros qui fait don de sa vie pour une juste cause. En orient, on reconnait plutôt le vieillard honorable qui a su jour après jour ménager sa vie.
Préserver sa vie est l’art de la longévité très prisée en Chine. L’espérance de vie est une notion très occidentale. Elle est FORCE et quantitative, alors que la longévité est PUISSANCE et qualitative.
La force est une démonstration. C’est une représentation physique,
La puissance s’émane, elle ne se montre pas, elle se ressent.
La force lutte, se débat et souffre,
La puissance est amour, bienveillance et douceur.
La force peut être violence si elle se sent touchée,
La puissance peut être accablée sans être ébranlée. Elle reste sereine et posée.
La force a besoin de convaincre pour se rassurer,
La puissance sait être ferme sans autorité.
La force est enfermante,
La puissance est libératrice.
La force est contrôle,
La puissance est lâcher-prise.
La force est tranchante,
La puissance est juste et inspirante.
La force peut être agressive et utilisée à l’égard d’autrui ou de soi-même avec un sentiment d’insécurité et de vouloir se défendre,
La puissance est indépendante et singulière. Elle est propre à une personne. Elle est amour et s’autorise à rentrer en lien avec l’autre.
La force c’est survivre,
La puissance c’est vivre.
La force est éblouissante,
La puissance est lumineuse.
Peut-on penser que cette force si valorisée dans le monde occidentale n’est que la représentation de nos plus grandes faiblesses ? La force serait donc faible et vulnérable. Elle serait peut-être notre pire ennemi, ce besoin de contrôle, de dominer pour essayer de se sécuriser. Est-elle à notre service ou nous dessert-elle ?
Et si on essayait de l’apprivoiser, de tomber peu à peu les masques pour se reconnecter à notre véritable PUISSANCE qui n’est rien d’autre que la source de notre plus grande FORCE…
A méditer !!
Nathalie MOLENDI